Le Département d’Etat américain et le Pentagone
affirment depuis plusieurs jours détenir des preuves que des militaires
russes, depuis le territoire russe, pilonnent des positions de l’armée
ukrainienne. Ce dimanche, ils ont rendu publique une série de photos.
Des images de tirs de missiles issues du Renseignement américain © Département d'Etat |
Ces preuves, elles sont visuelles, quatre images prises à haute
altitude, des documents qui proviennent du bureau du directeur du
Renseignement américain et qui ont notamment été diffusés sur les
réseaux sociaux par l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey
Pyatt. Une de ces photos montrent des marques au sol qui auraient été
causées par les tirs de roquettes, du côté russe de la frontière, et des
cratères là où ces roquettes se sont abattues, côté ukrainien.
Pour l’administration Obama, ces images prouvent que la Russie a tiré
à l’arme lourde sur des positions de l’armée ukrainienne entre le 21 et
le 26 juillet donc après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines.
En rendant publiques ces images, les États-Unis cherchent clairement à
maintenir la pression sur Moscou pour convaincre les Européens de
renforcer leurs sanctions. Mais aussi pour dissuader la Russie de livrer
des armes aux rebelles - Washington pense que Moscou a l’intention de
leur faire parvenir de puissants systèmes de roquettes dans les
prochains jours.
D’après le New York Times, en réponse, les États-Unis pourraient décider de s’impliquer davantage: l’administration Obama envisagerait, selon le quotidien, de fournir à l’armée ukrainienne les emplacements précis des missiles sol-air actuellement aux mains des séparatistes.
D’après le New York Times, en réponse, les États-Unis pourraient décider de s’impliquer davantage: l’administration Obama envisagerait, selon le quotidien, de fournir à l’armée ukrainienne les emplacements précis des missiles sol-air actuellement aux mains des séparatistes.
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